Pixel vs Vecteur

Le 4 décembre 2013 par Flavien G.

On vous a peut-être déjà demandé votre logo dans un format vectoriel. Et … vous aviez l’impression que l’on vous parlait chinois. Tout est question de différenciation entre vecteur et pixel. Rien de vraiment compliqué à comprendre en soit. Si votre agence de communication (ou votre graphiste) a bien fait son travail, elle a dû mettre à disposition votre logo dans les deux formats de fichiers. Et logiquement, elle vous a expliqué la différence d’utilisation de chacun. Petit rappel ?

Les fichiers images provenant d’appareils numériques (scanners, appareils photo …) sont composés de pixels. On les appelle fichiers bitmap. Ces derniers comprennent un large panel de formats de fichier : .jpeg, .tiff, .gif, .bmp, .raw, .png. La partie visuelle est ainsi composée d’une multitude de points que l’on appelle pixel. Chacun d’eux se définit par une position dans l’espace et une couleur. Plus il y a de points et plus le rendu à l’œil est agréable et homogène. Bien souvent, lorsqu’une photo est sortie d’un appareil numérique récent, on ne remarque même pas la composition de l’image par des points. Le décompte du nombre de points mis côte à côte permet d’obtenir la résolution d’image. Plus celle-ci est élevée et plus l’image est de bonne qualité. Lorsque l’on a une image pauvre en pixel à la base, aucune chance de lui en ajouter des nouveaux. En augmentant sa taille manuellement, vous allez faire grossir les points et provoquer un effet de cube sur votre visuel. C’est ce que l‘on appelle communément une image « pixélisée ». 


A l’inverse, les fichiers vectoriels ne comprennent aucun pixel. Ils se composent de tracés / chemins entre des points qui dessinent une forme. Il existe un départ et une arrivée. L’intérieur est rempli par de la couleur. Il est également possible d’intervenir sur le contour du tracé. Aucune accumulation de pixels donc. Simplement des formes diverses fermées par des vecteurs. L’avantage du vectoriel réside dans son utilisation, quelle que soit l’échelle finale. En supprimant la notion de pixellisation, on peut utiliser un fichier vectoriel sur une surface de 5 x 5 cm comme sur une surface de 5 x 5 m. En revanche, n’imaginez pas recomposer une photographie en vectoriel. Le système de création se limite à des aplats et des dégradés de couleurs. La palette des possibilités est déjà conséquente mais son utilisation reste orientée pour de l’illustration principalement.


Pour schématiser la conception de ces types de fichiers, nous opposeront deux logiciels professionnels : Photoshop pour le travail des images « pixel » et Illustrator pour la réalisation de fichiers vectoriels. D’autres logiciels existent également et permettent de faire cette distinction.
Astuce : pour savoir si une photographie est de bonne qualité, un bon indicateur est son poids. Plus celui-ci est élevé et plus l’image sera qualitative. L’explication provient du nombre variable de pixels la composant.
Au final, l’utilisation de l’une ou l’autre des solutions dépend du type de création que l’on attend. On choisira logiquement les pixels pour de la photographie et du vectoriel pour de l’illustration ou des dessins. Cependant, certaines contraintes techniques nécessitent souvent que les vectoriels soient transformés en pixel pour leur utilisation. Ainsi, il est important d’avoir le fichier vectoriel de votre logo. Même si vous ne pouvez pas l’ouvrir vous-même faute de logiciel compatible, il sera la base visuelle à transmettre pour votre communication. Ce fichier permettra l’adaptation du visuel à toutes les tailles et à tous les supports.